Deux jeunes originaires des Pays-Bas livrent un premier essai réussi empreint de soul et de R&B.
Si on ne choisit toujours pas sa nationalité, on peut enfin décider de sa communauté : les frontières dérisoires ne sont plus que des détails administratifs, qui affectent de moins en moins nos comportements, nos choix. Les deux garçons de Klyne sont ainsi nés en Hollande, mais c’est un hasard et eux n’en tiennent pas compte : on peut enfin choisir sa famille. La leur est très clairement cette internationale joyeuse des rénovateurs de la pop music, nourrie des recherches sonores et rythmiques du r’n’b, informée des techniques acérées de production de l’electro.
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Comme celle de Disclosure, Mø ou Liss, leur musique a beau s’adresser principalement aux dance-floors (ou à leur suite possible : l’orgasme), elle conserve systématiquement ses tics mélodiques, ses tentations pop. Ce qui donne une description assez upgradée de la soul music, à la Prince, qu’ils traitent avec un habile mélange d’acidité et de sucrerie, de légèreté et de mélancolie, d’onctuosité et d’inconfort sur leurs obsédants Don’t Stop, Paralyzed ou Water Flow. “She got my soul paralyzed”, dit la chanson, qui ne parle surtout pas de musique.
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