Et toujours aussi zinzin.
A quelques mois d’un nouvel album de Camille, à qui – à raison et sans offense – elle est souvent comparée, Klô Pelgag publie un deuxième album toujours zinzin et toujours classe, voire très classe. Parce que le côté clown de la jeune Québécoise, son exubérance, le fait qu’elle rie beaucoup en interview, ça peut vite brouiller les pistes chez les moins futés ; alors qu’en vrai, tout ça n’ampute rien à l’élégance du songwriting et des arrangements, choses que Klô Pelgag, à seulement 26 ans, semble gérer sans trop d’efforts.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Au contraire, avec un certain regard, et en écoutant l’album sans images en tête, son côté perché peut même laisser deviner des angoisses et une pudeur qui vont bien ensemble, histoire d’amuser la galerie en se rapprochant discrètement des gouffres. Des gouffres que Klô Pelgag explore en treize morceaux, dont un, le dernier (un truc au piano très minimal), finit de plonger l’assistance là où elle ne pensait pas forcément être : un genre de cauchemar surréaliste.
{"type":"Banniere-Basse"}