Olaf Hund est un drôle de personnage, qui ressemble à un étrange croisement entre Gaston Lagaffe et le Grand Duduche : même malice, même esprit d’expérimentation ludique et timbrée. On l’imagine facilement en savant fou, capable de monter de toutes pièces des instruments merveilleux, en plastic chantant ou en polyester musical. Pourtant, loin des inventions […]
Olaf Hund est un drôle de personnage, qui ressemble à un étrange croisement entre Gaston Lagaffe et le Grand Duduche : même malice, même esprit d’expérimentation ludique et timbrée. On l’imagine facilement en savant fou, capable de monter de toutes pièces des instruments merveilleux, en plastic chantant ou en polyester musical. Pourtant, loin des inventions spectaculaires et proto-bruitistes de Lagaffe et ses compères, Olaf Hund trafique une musique électronique, servie par des machines savantes et apprivoisées, avant tout ludique, festive et joyeuse. Son premier disque, Kitch kitch, n’est fait que de ça : des morceaux en forme de friandises acidulées, dynamiques, revigorantes. Il foisonne de trouvailles salaces, de rebondissements spectaculaires. Olaf passe sans vergogne de petites perles dub et reggae à des bijoux hip-hop ou house. Le tout avec le même accent ludique, le même déhanché entraînant, perturbant de finesse et de savoir-faire. Kitch kitch est un disque débordant à chaque instant d’idées, mais jamais bordélique. Olaf a conçu son album comme un vrai petit jeu de piste, et découpé les dix morceaux du disque en petits cubes, en trente-deux parties, toutes bien distinctes, destinées à perdre l’auditeur, qui ne distingue plus le début de la fin, le haut du bas, le plafond du dancefloor.
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