Snob et élégant, le duo de L. A. délaisse le disco pour rêvasser dans le satin. Critique et écoute.
Le premier album de Kisses s’appelait The Heart of the Nightlife. Dans le second, à peu près tous les morceaux contiennent le mot “heart” quelque part. Faux hasard romantique ou vraie niaiserie diraient les mauvaises langues à propos de ce duo plein d’amour. Mais comment ne pas fondre, au moins un peu, à l’écoute de ces pop-songs attrape-coeurs, de ce sens évident de la mélodie, de ces voix feutrées faites de zigzags en pointillé ?
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Moins disco, plus new-wave que le précédent, Kids in L. A. évoque autant New Order que Washed Out, faisant de ces refrains hardis et de ces claviers aériens un joli voyage dans le temps. On traverse une certaine vision de la pop – celle qu’on ne danse pas vraiment, qu’on préfère goûter sous ses draps et garder pour soi. Up All Night, The Hardest Part, Huddle et Funny Heartbeat accompagneront de beaux rêves bleus et rose pâle.
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