Stakhanoviste français, Kim signe
le best-of pop de l’année. Critique et écoute.
Radio Lee Doo est le dix-neuvième album du Français Kim, et le premier à afficher une aussi forte densité de tubes potentiels : des bombinettes pop qui, niveau efficacité, seraient comme échappées d’un hypothétique best-of des Scissor Sisters, Queen, Of Montreal et Todd Rundgren réunis.
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On l’écrit sans exagérer : il y a, sur Radio Lee Doo, de quoi sauver le moral des Français et toutes les radios du monde. Étalant une maîtrise de la pop-song dont seuls Mehdi Zannad, Thomas Mars ou Xavier Boyer peuvent se vanter en France, Kim enchaîne petits miracles (Radio Lee Doo et Muriel) et leçons de songwriting (The Sunlights Never Came ou Uptown).
Bricolées et ludiques, ses chansons reflètent parfaitement l’esprit touche-à-tout et bidouilleur de son auteur : quand il ne signe pas les siennes, Kim en produit pour les autres (Yuksek, Olivia Ruiz). Tout juste de quoi lui laisser le temps de s’adonner à de vieilles amours : les comics. Mais comique, Radio Lee Doo ne l’est pas du tout : léger et blagueur dans la forme, c’est, dans le fond, un des plus savants disques de pop made in France de 2011, qui possède, niveau efficacité, le potentiel populaire d’un best-of de Mika.
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