Beau retour du Français paré d’un disque
avec plein de pop à l’ancienne dedans. Critique et écoute.
On connaît la largesse d’esprit de Jean-Yves Prieur, tête pensante de Kid Loco. Passé par le punk, le rock alternatif (avec le label Bondage Records), le rap ou le trip-hop, le Français a toujours aimé casser les frontières, tour à tour producteur, remixeur, initiateur de compiles… Il y a trois ans, on avait qualifié son album Party Animals & Disco Biscuits de disque psychélectronique.
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Sur son successeur Confessions of a Belladonna Eater, Kid Loco choisit clairement la pop et livre un recueil de petits tubes. Des vraies chansons avec des refrains catchy à l’anglaise, comme on en entend rarement au pays de Bénabar.
Surtout, Confessions of a Belladonna Eater rappelle que Kid Loco vaut mieux que les terrasses de bar lounge et compiles boudin bar auxquelles on a un temps associé sa musique. Le trip-hop semble bien loin d’ailleurs : aujourd’hui, on pense surtout à un Damon Albarn bricolant des pop-songs pour Gorillaz (I’m a Hero) ou au Velvet Underground (The Morning After). Chapeau Loco.
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