En 2005, Alex et Lætitia ont eu le cœur brisé. Six ans après avoir introduit le son minimal teuton dans la capitale en ouvrant le shop de vinyles Katapult, ils étaient contraints de fermer boutique. Loin de se laisser abattre par cette crise du disque, le duo d’activistes se consacre aujourd’hui à son brillant label […]
En 2005, Alex et Lætitia ont eu le cœur brisé. Six ans après avoir introduit le son minimal teuton dans la capitale en ouvrant le shop de vinyles Katapult, ils étaient contraints de fermer boutique. Loin de se laisser abattre par cette crise du disque, le duo d’activistes se consacre aujourd’hui à son brillant label Karat. En témoigne ce troisième volume de la compile Katapult. Il brasse la crème de la house minimale parisienne via une sélection d’inédits torrides, faits pour sautiller comme des ressorts sur le dance-floor jusqu’à le rendre tout poisseux.
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On y croise évidemment le pionnier du genre, Ark, en solo spasmodique ou au sein des Cerveaux Lents, son projet voyou avec Mikael Weill. Si d’autres figures de la structure tels Cabanne, Skat ou Automat renforcent le casting, des petits nouveaux pointent le bout de leur nez. Parmi eux, les très humides Electromenager et les frappadingues Nôze (qu’il faut à tout prix voir en live tellement ils sont forts). Renforcé par la danse ardente du Canadien The Mole, ce disque n’a qu’une vocation : raviver la sex machine qui est en nous.
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