Une electronica-folk enchanteresse qui parle la langue des oiseaux.
Envolée d’Ever Isles, et disciple insulaire de Suzanne Ciani, Kaitlyn Aurelia Smith livre un enchantement qui fait le portrait de l’artiste en irrésistible petite soeur d’Aphex Twin. Souvent tout près des meilleurs moments d’un Syro versant champêtre, aérien et délicatement humide, Euclid est une pluie d’été. Composé sur un synthétiseur modulaire Buchla, l’album brasse concepts et complexité mais séduit immédiatement par son efficacité pop.
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Les instruments sont vintage, le son possède la fraîcheur des premiers Tortoise et libère un baume comparable aux sortilèges trafiqués par Cornelius dans les 00’s. A mi-parcours de cette collection à géométrie variable se déploie Labyrinth, écheveau de courtes pièces imbriquées, à la lisière de l’ambient, construisant un dédale qui n’appartient qu’à Kaitlyn. C’est ravi que l’on consent à s’y perdre.
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