Le concept commercial derrière le nouvel album des Kaiser Chiefs est, pour le moins, original : un disque à la carte, et une éventuelle rétribution pour les acheteurs.
« Le futur est médiéval », explique en titre le nouvel album des gargantuesques Anglais Kaiser Chiefs. C’est pourtant vers le futur, un drôle de futur commercial, que les lads de Leeds se tournent pour la parution de leur prochain disque, le quatrième et premier depuis Off With Their Heads de 2008. Le concept ? Un album à la carte, une vente à la découpe et un système de rétribution potentiel pour chaque acheteur, devenu lui-même promoteur de ce The Future is Medieval.
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Les internautes voulant acheter la chose, leur chose, pourront ainsi se rendre sur le site du groupe et choisir leur propre sélection de 10 chansons, parmi un total de 20 –l’intégralité des titres est évidemment en écoute. Chaque chanson est représentée, visuellement, par un objet : les 10 objets choisis leur permettront ensuite au kaisernautes de créer leur propre pochette. Ne reste plus qu’à imprimer, graver, déguster.
Et partager, car mieux encore : si l’album complet est mis en vente pour £7,5, le fan pourra récupérer, avec un peu de chance et d’efforts, une partie de sa mise initiale. Le groupe propose ainsi à chaque concepteur-acheteur de promouvoir « son » album via les moyens modernes (blogs, réseaux sociaux, etc.), et de gagner une british pound pour chaque parrainage effectif. Donnant-donnant win-win, même si on imagine que les savants calculs du groupe et de son équipe lui permettront de conserver quelques fortunes à la fin de l’opération.
« L’idée est née dans un fish & chips en Cornouailles, à l’époque où nous réfléchissions à notre prochain album », explique le groupe dans un communiqué. « Nous voulions faire quelque chose de différent. Quelque chose qui redonnerait un goût de nouveauté à tout ça, qui rendrait tout excitant. Nous voulions faire quelque chose qui implique nos fans. Ca nous paraissait bizarre que personne n’ait jamais fait d’album sur mesure. De là, les choses se sont enchaînées. On pensait que quelqu’un finirait par nous dire que c’était une mauvaise idée, mais tout le monde a continué à nous dire de foncer. Sans rire, on pensait que ça ennuierait tout le monde, mais c’est l’inverse qui s’est produit. »
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