Depuis la mise en veilleuse des B-52’s, Fred Schneider n’arrive pas à poser ses valises, sans que l’on sache si c’est le fait d’un goût prononcé pour le tourisme ou le corollaire néfaste d’une incapacité à retrouver ses marques. L’album démarre comme le vieux diesel des Dead Kennedys, s’affole le temps de quelques Smic mélodiques […]
Depuis la mise en veilleuse des B-52’s, Fred Schneider n’arrive pas à poser ses valises, sans que l’on sache si c’est le fait d’un goût prononcé pour le tourisme ou le corollaire néfaste d’une incapacité à retrouver ses marques. L’album démarre comme le vieux diesel des Dead Kennedys, s’affole le temps de quelques Smic mélodiques strictement punks et puise en fin de parcours dans ses propres réserves déjantées. Même une production de Steve Albini, en goguette lui aussi, ne détecte pas comment imprimer un esprit et une direction à un empilement de chansons nées du dés’uvrement, pleines d’humour en grumeaux et de guitares caillées.