(Nouvelle tête) Repérée sur les inRocKs lab, cette chanteuse séduit avec une pop française ultramélancolique et terriblement contemporaine.
Que la pop française ne s’inquiète plus, son avenir s’appelle Juliette Armanet. Un nom apparu en 2014 sur les inRocKs lab avec un titre enjôleur : L’Amour en solitaire. Grâce au génial artiste Théo Mercier, elle affichait sur la pochette des bras poilus qui faisaient genre et marquaient certains esprits.
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Deux ans plus tard, toujours avec le concours de Théo Mercier (cette jolie queue, c’est son idée), la môme Armanet revient avec un ep indispensable, Cavalier seule, qui confirme son talent de songwriter et sa passion pour la pop d’ici, option mid seventies/early eighties (prononçons sans trembler les noms de Michel Berger, Véronique Sanson et William Sheller).
Aventure au long cours
Précise, ouverte, parfois bouleversante, la musique d’Armanet touche au cœur et au corps, et séduit par sa fausse simplicité – c’est assez rare pour être souligné.
Elle évoque Tellier ou encore l’immense Julien Baer et laisse entrevoir une aventure au long cours entre nous et cette jeune femme. Nous en voilà ravis.
Cavalier seule (Barclay/Universal), sortie le 29 avril
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