Le critique de rock belge Gilles Verlant est décédé dans la nuit du jeudi 19 au vendredi 20 septembre, à l’âge de 56 ans.
Comment dit-on « décédé » en verlan ? Décédé ? Bref, le journaliste musical Gilles Verlant vient de nous quitter, victime d’une chute d’escalier. Ça ressemble à un mauvais gag, pour le coup pas drôle du tout.
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La première fois que nous avons repéré le nom de ce volubile Belge, c’était pour sa biographie de David Bowie en 1981, la première écrite en français. Depuis, Verlant avait participé à toutes les aventures radiophoniquo-téléviso-rock’n’rolliennes (ouf) de France et de Wallonie, égayant de sa plume et de sa voix les émissions Rock report et Taratata (feu Antenne 2 et France 2), Rapido et NPA (Canal), L’Odyssée du rock (Oui FM) ou encore La Scandaleuse histoire du rock (Radio France).
Côté édition, il a signé de multiples biographies allant de Philippe Gildas à Françoise Hardy, un recueil sur la rock critique (Le Rock et la plume), sans oublier le hérault-héros de l’art mineur, son grand sujet majeur, Serge Gainsbourg, auquel Verlant a consacré pas moins de trois ouvrages ainsi que la maîtrise d’œuvre de l’intégrale en coffret cd. On n’imaginait pas que ce zébulon hyper-actif connaîtrait une fin si précoce et absurde. Le rock est en deuil, il vient de perdre l’un de ses grands enfants.
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