Album un peu décevant d’un chanteur français au talent pourtant avéré. Critique et écoute.
“Peu importe où je vais, j’avance”, chante Joseph d’Anvers dès les premières secondes de Petite, le morceau qui ouvre son nouvel album. C’est vrai qu’il avance : Les Matins blancs est le quatrième chapitre d’une discographie entamée il y a bientôt dix ans. Il est ici allé toquer à la porte de Miossec, Dominique A et Lescop, qui cosignent trois titres.
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Si on salue les morceaux construits sur les textes des deux derniers, on a en revanche pas mal de réserves sur la chanson née du texte de Miossec – un La nuit je t’aime quand même un peu bancal. Joseph d’Anvers n’a pas une position, pas un job faciles : il veut faire beaucoup avec peu, il veut raconter la mélancolie sans tomber dans le pathos. La démarche, la sobriété et sa façon d’éviter les emphases inutiles sont respectables. Malheureusement, elles ne suffisent pas toujours et son Matins blancs contient aussi quelques morceaux peu inspirés aux mélodies pâlichonnes (La Vie à présent, Les Amours clandestines).
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