Les héritiers de Prodigy sur le dancefloor de l’apocalypse.
Fruit d’une histoire de Q comme les autres, celle d’un trio écartelé entre son goût des sonorités organiques et l’envie de faire pulser les poitrails au rythme de vibrations électroniques, le premier album des Qemists a tout du Big Bang discographique de début d’année. A commencer par sa puissance de frappe, phénoménale, et dont témoigne avec fracas Stompbox, single apocalyptique. Toutefois, tout bon mannequin Pirelli vous le dira, une telle énergie ne serait que pure perte sans maîtrise. A ce titre, bien malin qui pourra prendre en défaut les protégés de Ninja Tune. Qu’ils œuvrent en solitaire ou en compagnie d’invités de la trempe de Wiley (dont le flow crasseux zigzague entre les beats monolithiques et les mélodies dancehall de Dem Na Like Me) ou du pape du freak-metal Mike Patton (qui joue au synthétiseur vocal sur l’endiablé Lost Weekend), il ne fait aucun doute qu’ils seront d’ici peu la nouvelle marotte de dancefloors depuis longtemps à la recherche d’un point Q.
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