La pop fantasque et solennelle d’une sirène londonienne. Critique et écoute.
En deux singles riches et intenses, la Lituanienne de Londres a déjà délimité profondément les pourtours indécis et escarpés d’un univers complet. Sa voix, ivre de liberté, peut ainsi s’aventurer dans une excentricité à la Björk, comme se recroqueviller derrière un piano solennel, à la Agnes Obel. Elle confirme avec ce Letter to New York baroque et sorcier tout le risque, le danger qu’il existe à fréquenter une voix aussi libre, aussi narcotique : le monde paraît soudain bien anguleux et plat.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
{"type":"Banniere-Basse"}