Sans leur chanteur, les grognards de Brian Jonestown Massacre se révèlent. Critique et écoute.
L’homme-tambourin (mais il secoue des maracas, aussi) a donc une âme, comme le démontre cet album comme un grand du percussionniste et improbable front de scène de Brian Jonestown Massacre. Ces dix chansons concoctées avec la quasi-entièreté du groupe, et quelques amis des Dandy Warhols ou des Islandais de Dead Skeletons, enthousiasmeront ceux qui fondent face à Nuggets ou tout autre compilation de rock psychédélique américain des 60’s regorgeant de musiciens de garage traumatisés par la première tournée des Beatles dans leur pays.
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Grâce à ce double salto arrière esthétique (des claviers comme autant de tapis volants, un chant réverbéré et fragile, des guitares en guirlandes multicolores comme surent en offrir les Byrds), Gion séduit, puis hypnotise, puis fait fondre de plaisir, dans une science de la simplicité et de l’immédiateté qui, loin des tripatouillages de studio, injecte une conséquente dose d’humanité dans la musique. Et impose un nouvel auteur et interprète.
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