L’inoxydable Queen of Noise ranime son rock’n’roll clair et familier. Critique.
Joan Jett aime toujours le rock’n’roll et c’est une sacrée bonne nouvelle. Portée par un biopic plutôt réussi consacré à ses Runaways d’antan, l’aïeule et mentor de quatre générations de rockeuses dures en cuir revient après une pause discographique de sept ans. Epaulée par des Blackhearts plus cartésiens que jamais et par une garde rapprochée d’amis de poids (Laura Jane Grace ou Dave Grohl, co-auteur du solide Any Weather), elle aligne dix titres au plus près de la sève.
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On ne saurait parler de surprise mais d’un travail extrêmement bien mené, revigorant d’influx et de simplicité. Alors que de nombreuses stars vieillissantes boursouflent le discours jusqu’à le noyer, Joan Jett en épure tous les rouages mélodiques et énergiques pour retrouver au bout du compte l’intensité éternelle d’un glam-rock ado et franc du collier… de chien. Ce même chien dont elle ne manque assurément pas.
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