Robotique et psyché, le nouvel album d’un stakhanoviste méconnu. Critique et écoute.
En trainant sur le site de l’Américain Sean Schuster- Craig, alias Jib Kidder, certains ressentiront un léger vertige en constatant tout ce qu’ils ont raté de lui. On y recense des collages absurdes, des “dream sculptures”, des oeuvres d’internet art et surtout une vingtaine d’albums, mixtapes et compilations, lesquels sont traversés d’idées aussi tordues que disparates, mais avec ce fil rouge : une certaine vision du psychédélisme.
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Teaspoon to the Ocean, première production de Jib Kidder pour le label Weird World, est donc une bonne occasion de se replonger dans cette oeuvre foisonnante. L’album propose des paysages sonores futuristes et ensoleillés, où la raison est vite ébranlée par cette façon de juxtaposer les guitares et les samples, les mélodies et les moments d’abstraction. Preuve qu’en 2015, rock et surréalisme ont encore des choses à se dire.
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