Vulgaire et potache, le nouvel album de ces Américains séduit par son panache. Critique et écoute.
Les deux frères Orrall ont été remerciés par leur label la semaine de sortie de ce huitième album et ont produit en retour un communiqué d’une vulgarité toute juvénile. La vulgarité, ou plutôt la totale absence de tabous, reste un élément primordial de JTB et de sa power-pop hilare, qui n’hésite pas à embaucher ici pour un chorus de traversière Ian Anderson, flûtiste et leader de Jethro Tull, ou un ancien ami collaborateur des Poco, et à recycler avec l’âpreté d’un marteau-pilon un riff chipé à Black Sabbath.
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Manifestement désireux d’incarner les messieurs + d’un indie-rock à usage des radios de campus, ils assènent des rythmes survitaminés, des refrains comme autant d’hymnes, et distillent de cette liqueur de jouvence qui peut laisser accroire à une éternité de leur rock, pas génial mais franchement dynamique. L’image de metal-addicts s’essayant aux structures séminales du punk, le tout au fond d’un garage. L’image du paradis, donc.
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