Conduit par l’héritage de ses pairs tels que Daft Punk ou Breakbot, l’artiste dévoile un ep solide et sensuel. Critique et écoute.
Le bougre aurait pu s’appeler Jacques Danielle, Marc Tiny ou Henri Card, mais c’est sous le pseudonyme de Jean Tonique que l’insoupçonné Parisien Antoine Roux – ce jeune producteur scrupuleusement technique, rigoureusement verni par le talent – illumine les plages et sévit sur les pistes aux côtés de Yuksek, producteur rémois avisé dont la discothèque Partyfine s’étoffe sans prendre une ride.
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Une œuvre solide, mordante et sensuelle, largement amplifiée par l’ep insubmersible de ce nouveau garnement qui balaie en sept morceaux trente ans de musique electro-funk lascive, forte et lessivante, conduite par l’héritage subtil de pairs immenses, qu’il s’agisse des Daft Punk – dont les gimmicks inimitables résonnent sur My Love/Your Soul –, d’Etienne de Crecy ou, plus récemment, de Breakbot – la ligne de basse de Fame for Sale est l’une des plus énergisantes de cette décennie.
A l’heure de l’apéro, la citronnelle au bord des lèvres, You fait office de bouée magnétique. Irrévérencieux et sexuellement impitoyable, le disque ne lâche qu’une fois les ébats passés : La Rencontre, en duo avec le folkeux Gion Arto, aux accents de Sébastien Tellier aguicheur, est savoureux. On trinque ?
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