« Il y avait plus d’ambiance à l’époque de Francis Llacer ».
« Je suis un ultra parisien, rendez-nous le Parc »: Sur son nouveau morceau, Jazzy Bazz compulse l’histoire récente du PSG à la lumière de ses souvenirs de fan en arborant différents jeux de maillots devenus classiques. Sans oublier de tacler la nouvelle orientation d’un club qui a tourné le dos à ses supporters les plus bouillants. Depuis le « nettoyage des tribunes » initié par le Président Leproux et l’arrivée des Qataris à la tête du PSG, l’ambiance du Parc des Princes s’est nettement refroidie alors que le club caracole en tête du championnat. « II y avait plus d’ambiance à l’époque de Francis Llacer » regrette le rappeur du 19ème qui s’insurge contre la mise à l’écart des associations de supporters qui faisaient vivre le stade d’une ferveur plus populaire que capitaliste
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Paris ne pourra pas devenir un grand club sans un grand public. C’est, en substance, le message porté par Jazzy Bazz dans le clip d’Ultra Parisien dont la sortie coïncide avec celle de son premier album. Déjà incarné par les vidéos du Roseau ou de 3h33, P-Town marque l’envol en solo du rappeur des collectifs Cool Connexion, Grande Ville et L’Entourage. Un disque de passionné, dont la nostalgie et la culture du rap des années 90 opposent un intriguant contraste à la plastique parfois figée du rap français de 2016. On y reviendra en longueur dans un entretien publié très prochainement sur le site des Inrocks.
Jazzy Bazz sort P-Town, son premier album, ce vendredi 26 février
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