Enregistré et publié en 1958, ce disque est un des grands chef-d’oeuvres de l’Arkestra, tout à fait représentatif de la “première manière” de Sun Ra, à la fois définitivement ancrée dans son époque et curieusement intemporelle. Sun Ra est alors à la tête d’un orchestre somptueux (avec déjà en première ligne la phalange de saxophonistes […]
Enregistré et publié en 1958, ce disque est un des grands chef-d’oeuvres de l’Arkestra, tout à fait représentatif de la « première manière » de Sun Ra, à la fois définitivement ancrée dans son époque et curieusement intemporelle. Sun Ra est alors à la tête d’un orchestre somptueux (avec déjà en première ligne la phalange de saxophonistes mythique ? John Gilmore, Pat Patrick, Marshall Allen) et propose une musique définitivement originale qui navigue avec génie entre la sophistication d’Ellington, la véhémence du hard bop, et les prémices de l’improvisation libre, le tout truffé de rythmiques latinos et autres gimmicks funky loufoques. Bousculant les conventions, étirant la durée des morceaux, Sun Ra, dès cette époque, commence à composer d’improbables hymnes farfelus et visionnaires en l’honneur de l’ancienne Ethiopie qui bientôt se métamorphoseront en odes cosmiques interplanétaires
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