Un album suave et élégant du grand escogriffe suédois. Critique et écoute.
Deux ans après le sobre Spellbound, Jay-Jay Johanson signe un Cockroach qui marque le retour du Suédois à une production plus riche, que lui a inspirée l’enregistrement de Dilemna, un morceau de son précédent album. “Renouer en studio avec les percussions et les batteries m’a donné envie de me mettre immédiatement à composer le nouvel album en tentant d’atteindre un plus haut niveau d’intensité.”
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De cette volonté est né un disque qui voit Johanson renouer avec les arrangements jazz (Miss You Most, Antidote) sans jamais perdre son élégance de Chet Baker du Nord (Mr Fredrikson). Plus apaisé que jamais, il chante avec une aisance et une légèreté admirables (The Beginning, Laura). Celui qui sortit il y a dix-sept ans le délicieux Whiskey n’a rien perdu de sa superbe. Il signe au passage une de ses plus jolies ballades avec Hawkeye, un titre porté par une orchestration en dentelle qui sonne déjà comme un classique.
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