L’Ecossais invite des amis et livre la BO parfaite pour un matin paresseux. Critique et écoute.
Il est temps de suspendre l’écoulement du sablier et d’observer les nuages s’étirer, l’été s’éteindre doucement. Sur The Cellardyke Recording and Wassailing Society, son huitième album, James Yorkston égrène des chapelets de cordes du bout des doigts. Quelques touches de piano ou de violon viennent parfois habiller la guitare nue. Tantôt parlée, tantôt chantée, sa voix, aux reliefs façonnés par les vents, est celle d’un conteur dont on boit les paroles, parfois soulignée d’autres présences vocales.
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James Yorkston a enregistré pendant dix-huit mois des demos sur son téléphone, puis s’est donné une semaine pour enregistrer cet album sous la houlette d’Alexis Taylor (Hot Chip), en invitant quelques amis comme The Pictish Trail ou KT Tunstall. Il en ressort un album uni qui célèbre l’amitié au coin du feu et invite à trinquer (wassail en vieil anglais) en hommage aux compagnons terrestres ou célestes comme sur Broken Wave (A Blues for Doogie), en souvenir de son ancien bassiste.
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