Du mauvais sang, du grand son.
Lent, vénéneux, résigné, soumis : le groove, chez ce New Yorkais pervers, devient depuis des années une plainte, une lamentation. Il se danse allongé, recroquevillé, en un post-dubstep de terre brûlée, qui fait passer James Blake pour Rage Against The Machine. Le plus étonnant restant à quel point cette nature morte, cette force d’inertie puisse à ce point suggérer des images et des désirs. Blood Flow comme “flux sanguin”. Du mauvais sang, du grand son.
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