« Mi-homme, mi-machine », Jaki Liebezeit avait influencé toute une génération d’artistes.
Jaki Liebezeit, un des fondateurs du légendaire groupe allemand CAN est mort à l’âge de 78 ans. Hier soir, le groupe a posté sur sa page facebook un cliché en noir et blanc du batteur avec ses dates de naissance et de mort, ainsi qu’une photo de couverture noire pour marquer le deuil. Une publication précise que le batteur est mort d’une « pneumonie soudaine » et qu’« Il s’est endormi tranquillement, entourés des gens qui l’aiment. Il va nous manquer énormément. »
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Liebezeit a joué sur les 12 albums studio du groupe de krautrock entre 1969 et 1989. Il a été considéré comme une référence du genre par des artistes aussi prestigieux que David Bowie, Joy Division, The Stone Roses, The Happy Mondays ou encore les Talking Heads. Sa technique était telle que certains membres de CAN considerait Jaki comme un batteur « mi-homme, mi-machine », encore plus fiable qu’un métronome.
Jaki a également rejoint le groupe de jazz fusion Phantom band, et a joué sur des albums de Brian Eno et Depeche Mode. En avril prochain, il devait remonter sur scène à Londres en compagnie de Thurston Moore des Sonic Youth, mais aussi du premier chanteur de Can : Michael Mooney, à l’occasion des concerts célébrant le 50e anniversaire du groupe allemand.
Comme de nombreux autres musiciens, le chanteur des Franz Ferdinand, Alex Kapranos, a tenu à saluer la mémoire du batteur sur twitter :
Farewell, Jaki Liebezeit. I'll never tire of listening to you play.
— Alex Kapranos (@alkapranos) January 22, 2017
En 2012, paraissait un coffret The Lost Tapes sur le label Mute, soit une compilation de trente titres inédits (3 CDs) du groupe légendaire allemand CAN.
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