Des gandins gredins de Floride tripotent la pop à l’arrière d’une Mustang. Critique.
Ce n’est pas grand-chose, un vrai tube pop : du sucre, de l’acide, du nerf, un riff serré et un refrain qui fait “teet teet teet teet teet teet teet teet teet teet teet teet teet teet teet teet”, que l’on chante à tue-tuetue- tue-tête. On parle ici de leur diabolique single Double Vision, mais ces petites frappes de Floride savent un peu partout, à base de fuzz light, de bubblegum et de ton crâneur, composer d’autres petits hymnes à la parfaite coolitude, faits pour danser les bouclettes au vent et la chemisette hawaiienne débraillée.
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En activité depuis six ans, ce trio est disponible “pour les fêtes, les mariages, les enterrements”. Pour les fêtes, à fond, surtout qu’il fait de plus en plus semblant de jouer son garage-rock hautain, plein de morgue, de mauvaises intentions, et de clichés aussi. Il ne sait juste plus s’empêcher de dévier vers une pop canaille, violentée, groovy. Des amis de Miami.
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