Third Man Pressing ouvrira ses portes le 25 février prochain. Les deux premiers albums des White Stripes seront réédités pour l’occasion.
La maison de disque de Jack White, Third Man Records, vient d’annoncer sur son site internet l’ouverture d’une usine de pressage de vinyles à Detroit (dans le quartier historique Cass Coridor) le 25 février prochain : la Third Man Pressing.
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Third Man Pressing : une usine dernier cri et respectueuse de l’environnement
L’usine serait capable de produire 5000 vinyles tous les 8 heures (soit 45 secondes par vinyle) ! Que ce soit des 45 tours ou des 33 tours, en fonction de la demande. Et pas question de polluer inutilement…
En effet, cette usine de pressage est dotée de machines dernier cri, notamment 8 des plus récentes presses à vinyles construites en 35 ans, mais aussi d’un lot de super extrudeuses et générateurs hydrauliques flambant neufs (ok c’est un peu technique, mais il faut tout de même le préciser).
Mais ce n’est pas tout ! L’usine est la première du genre entièrement climatisée et son système de refroidissement des eaux fonctionnant en circuit fermé (l’eau utilisée dans le process de pressage est recyclée vers le système d’air conditionnée, vous suivez ?), cela permet d’éviter un gaspillage inutile.
Enfin, tout a été prévu pour que la pollution sonore soit minime (imaginez ça, un sacré boucan toutes ces presses en même temps). Cerise sur le gâteau, l’usine est un bijou à regarder. C’est en effet un artiste de Détroit, Robert Sestok, qui s’est chargé de la décoration murale de l’usine : en rouge et noir (et jaune).
La scène de Détroit à l’honneur des tous premiers vinyles pressés
Pour son inauguration fin février, la boutique de vinyles Third Man Records accueillera des concerts et vendra en exclusivité un joli petit lot d’articles de merchandising (posters, etc..) mais surtout elle proposera les tous premiers microsillons de Third Man Pressing. Disponibles en édition limitée, voici les heureux disques qui auront la chance d’être produits dans l’usine de Monsieur White… Roulements de tambour :
– Tout d’abord, les deux premiers albums des White Stripes (forcément) : The White Stripes (1999) et De Stijl (2000) – pressés sur des vinyles de couleur rouge.
– Mais aussi The Black Hole : un album split des groupes de proto-punk Destroy All Monsters et Xanadu, dans un format maxi 45 tours et de couleur noire.
– Et enfin, Don’t Let the Devil de Johnson Family Singers Ride : vinyle qui entamera une longue série baptisée Detroit Gospel Reissue Project – projet visant à réhabiliter des dizaines d’artistes talentueux et oubliés de la scène de Détroit.
Répondre à la demande grandissante du marché de la musique
Comme vous l’aurez constaté, ces quatre premières productions ne concernent que des artistes de Détroit. Mais l’usine pressera bien entendu bien d’autres catalogues et labels.
En effet, depuis ces dernières années le boom du format vinyle a fait grimper les prix et augmenter les délais de pressage de manière phénoménale, empêchant certaines petites maisons de qualité de répondre en temps et en heure à leurs clients. Third Man Pressing se fera un point d’honneur à servir des labels qui ont pu souffrir de l’engorgement du marché – notamment dû par la forte demande et les volumes énormes réclamés par les maisons Majors.
Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site du label Third Man Records.
Source des photos : TMR website
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