It must be a dream

1996 voyait le retour en grâce des principaux patriarches de la scène electro-dub anglo-jamaïcaine.
Bim Sherman signait sur On-U Sound un album magistral, Miracle, avec la complicité de Talvin Singh et des anciens Tackhead ­ Skip McDonald (qui retraite ici Lovers leap) et Doug Wimbish. Un an plus tard, le gotha növo-dub international se presse pour remixer Sherman : Youth, bassiste de Killing Joke et ingénieur du son sur les derniers U2, revisite Just can’t stand it ; Underwolves, pilier du label Dorado, insinue sa drum’n’bass lascive sur Can I be free from crying ; Tim Simenon et Adrian Sherwood viennent en voisin proposer leurs services sur Missing you et Simple life ; enfin, Steve Osbourne, en s’adjugeant deux des titres essentiels du Miracle originel, apporte la preuve de son extraordinaire potentiel de remixer visionnaire. Ses versions de Solid as a rock et Bewildered sont les grandes réussites de cet album hybride, qui parfois, ailleurs, hésite trop à déconstruire l’oeuvre originale.

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