Le duo parisien sort enfin son premier album : le printemps toute l’année. Critique et écoute.
Les deux EP prometteurs – Midnight Sun et Early Morning – nous avaient laissés rêveurs, et surtout tendrement impatients. Avec ce premier album sobrement intitulé Isaac Delusion, le duo parisien redéfinit les contours d’une dream-pop trop souvent engourdie et se plaît à l’étirer vers d’autres espaces, d’autres tempos.
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Alternant songwriting doucereux et escapades candides, flâneuses (She Pretends), parfois même nerveuses (Pandora’s Box, The Devil’s Hand), la pop sucrée de Isaac Delusion dévoile une mélancolie en éventail, à plusieurs facettes, mais jamais toute noire, ni toute blanche. Le duo s’épanche à travers les multiples nappes sonores de ces douze pistes en apesanteur. Une tendance à un funk tout en retenue (A Little Bit Too High), pour une pop légère, printanière, portée par des arrangements synthétiques humbles et florissants, des arpèges cristallins et une voix à la pureté sidérante.
Concert le 28 juin à Mulhouse (festival Bêtes de scène)
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