Ça se passe sur les îles Orkney, qui dérivent au large de l’Ecosse : ça pourrait aussi bien se passer sur la Lune, tant ce duo semble étranger aux courants affolés, hystériques venus du sud, de Londres. Comme chez d’autres Ecossais illuminés ? on pense au collectif Fence, à Beta Band ?, les musiques ont […]
Ça se passe sur les îles Orkney, qui dérivent au large de l’Ecosse : ça pourrait aussi bien se passer sur la Lune, tant ce duo semble étranger aux courants affolés, hystériques venus du sud, de Londres.
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Comme chez d’autres Ecossais illuminés ? on pense au collectif Fence, à Beta Band ?, les musiques ont franchi le mur d’Hadrien en mauvais état, à peine reconnaissables après le long voyage, patraques et hirsutes. Heureux filtre à hype, qui laisse Half Cousin avec quelques essentiels, parfois mélangés en d’audacieux effondrements de l’espace-temps : du folk ancestral côtoie ainsi une house bucolique, une electronica Emmaüs du space-rock fourmillant (le groupe a collaboré avec le vénérable Roedelius, de Cluster). Mais là où tant d’autres laborantins-slackers se seraient contentés de mélanger au hasard les styles pour le plaisir des explosions et de la fumée rose, Half Cousin extrait de ses bricolages et outils primitifs une authentique pop-music, rêveuse et hippie, chercheuse et happy. Ne surtout pas croire ses airs ingénus : elle est un puits de science, dans lequel on peut se noyer.
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