Intense, beaucoup moins taciturne qu’on se l’imaginait, Serge Teyssot-Gay parle avec passion d’Interzone, son dernier disque, réalisé à quatre mains en compagnie du Syrien Khaled AlJaramani, joueur de oud, un petit instrument oriental à douze cordes. Une collaboration ? dont on a pu avoir un avant-goût au dernier Festival des Inrocks ? qui débouche sur […]
Intense, beaucoup moins taciturne qu’on se l’imaginait, Serge Teyssot-Gay parle avec passion d’Interzone, son dernier disque, réalisé à quatre mains en compagnie du Syrien Khaled AlJaramani, joueur de oud, un petit instrument oriental à douze cordes. Une collaboration ? dont on a pu avoir un avant-goût au dernier Festival des Inrocks ? qui débouche sur un album instrumental majestueux. Interzone contraste singulièrement avec On croit qu’on en est sorti, dernier projet solo en date de Serge Teyssot-Gay (2000), ambitieuse et bouleversante mise en mots du roman de Georges Hyvernaud La Peau et les Os.
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Sans compromis, à l’image de ses deux interprètes, c’est un disque de l’entre-deux, dont l’équilibre impressionne. Pas du rock à la sauce piquante ou à l’inverse de la world-music artificiellement musclée à l’électricité. Une rencontre forte, presque sans mots, entre un rockeur qui dit « avoir toujours été émerveillé par les façons de jouer qui n’étaient pas blanchies » et un virtuose de la musique orientale qui n’avait jamais vu un groupe de rock de sa vie.
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