Retour de l’electro-pop alanguie et hypnotique du duo de poètes allemands.
En onze albums, les Allemands de Tarwater ont inventé une electropop livide, impassible, murmurée d’une voix horizontale, immatérielle. Elle pourrait sembler glaciale, hostile, elle incarne juste, poussée aux limites de la nature morte, le spleen baudelairien.
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On n’est donc pas surpris d’entendre ici le duo adapter Baudelaire sur une fin en pente douce ; on est par contre plus étonné de le voir abandonner son songwriting si particulier, à l’aquarelle, pour investir les chansons hermétiques de deux autres duos (Lennon & Yoko Ono ou leurs compatriotes D.A.F). Mais la banquise paisible de Tarwater colonise et aplanit ces terres escarpées, avec ce mélange de flegme et de rigueur qui fait la grandeur discrète de leur outre-pop.
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