Certains avaient cru bon de condamner l’Anglais Giles Peterson – le farceur responsable du nom-gag Acid jazz à la fin des années 80 – à l’oubli sitôt que l’effet de mode s’était évaporé. Même si Peterson et son label Talking Loud restent les emblèmes de cette période riche en fusions – funk, hip-hop, house, jazz […]
Certains avaient cru bon de condamner l’Anglais Giles Peterson – le farceur responsable du nom-gag Acid jazz à la fin des années 80 – à l’oubli sitôt que l’effet de mode s’était évaporé. Même si Peterson et son label Talking Loud restent les emblèmes de cette période riche en fusions – funk, hip-hop, house, jazz -, certains artistes du label, comme Young Disciples ou Galliano, restent une matière vivante, dont on recense aujourd’hui encore les enseignements. Bon reflet de son excellente émission de radio – diffusée sur Radio Nova en France – et de ses mixes de DJ éclectique et gracieux, ce volume d’INCredible Sound of démontre la supériorité de Peterson, abonné – dans ses choix larges – à l’excellence. C’est donc à un voyage spatio-temporel des plus mémorables que nous sommes conviés ici. L’orgue de Jimmy Smith précède un classique de A Tribe Called Quest, plus loin Pharaoh Sanders et King Britt font cause commune. De cet incessant et jouissif métissage, on retiendra plus spécialement les merveilleux Underwolves avec le poétique Bird song.
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