Nu-soul et r’n’b s’entrelacent chez ces frangins californiens fort bien. Critique et écoute.
On dit du duo inc. qu’il pourrait bien être un concurrent sérieux aux jusque-là très imposants Raphael Saadiq et Cee Lo Green. Pour ne pas enfermer ces deux frangins californiens dans une sphère, forcément réductrice tant leur musique semble se débarrasser des pesanteurs du passé, parlons plutôt d’une parfaite symbiose rythmique entre nu-soul extatique et r’n’b épuré.
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Car, sans forcément chercher à coller à ses modèles, inc. impose un son à la fois capiteux et sensuel, une production soyeuse et une pléiade de tubes instantanés (The Place, 5 Days…). Au fond, le caractère singulier de No World ne tient pas tant à la sobriété des arrangements, ni même à ses intentions électroacoustiques, qu’à cette volonté de transfigurer la plus mièvre des rengaines en incantation glacée et mystérieuse.
Concert le 1er avril à Paris (Point Éphémère)
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