On aimait déjà bien leurs productions. Aujourd’hui, on est admiratifs de leur intransigeance, de leur fraîcheur et, hum, de leur musique. Bientôt, on saura si l’on doit considérer In the hell of Patchinka comme le testament du groupe français des cinq dernières années ou, moins dramatiquement, comme le bilan en sueur d’une époque révolue. Ce […]
On aimait déjà bien leurs productions. Aujourd’hui, on est admiratifs de leur intransigeance, de leur fraîcheur et, hum, de leur musique. Bientôt, on saura si l’on doit considérer In the hell of Patchinka comme le testament du groupe français des cinq dernières années ou, moins dramatiquement, comme le bilan en sueur d’une époque révolue.
Ce disque est ce qu’il restera d’une tournée pandémonium qui mena le groupe, entre autres destinations, vers le berceau de sa musique (l’Amérique du Sud). L’écueil de l’album live, c’est qu’on est presque toujours déçus. Parce qu’on ne retrouve pas le plaisir de l’attente, la montée de la tension et l’exaltation de la délivrance, ou parce qu’on était absents ce soir-là et que le document semble fade et blafard. La Mano Negra a tenté de pallier ce double inconvénient en concoctant un best of public. Autant dire que, comme d’habitude, ça pétarade, tangue et roule, comme un cœur indiscipliné et généreux. On pardonnera aisément l’effet facile des trombones rugissants et l’usage immodéré de l’hypnotisme rythmique à l’usage des foules compressées.
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