Benicassim reste d’année en année fidèle à sa tradition de qualité. Seul festival de l’été pour Belle and Sebastian, présence annoncée du Big Star d’Alex Chilton, Mercury Rev, Flaming Lips, PJ Harvey… Le Festival de Benicassim, c’est du 4 au 6 août, entre Barcelone et Valence.
Belle And Sebastian
Pour leur grand retour scénique, Stuart Murdoch et son groupe, qui se sont illustrés ce printemps sur de confidentielles estrades (à la cantine de la fac, au bal des ambulanciers de Glasgow etc.) ont donc choisi l’Espagne, contrée où sa pop gracile et introspective menace encore, à chaque nouvelle publication, de faire flamber le cours du papier à mouchoirs. Auteur à ce jour de quatre albums, les écossais devraient profiter de l’occasion pour présenter aux festivaliers quelques unes de leurs nouvelles compositions celles, entre autres, de leur nouvel EP Jonathan David.
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Mercury Rev
Retirés dans leurs Catskill Mountains depuis près de deux ans, les américains, sauvés de la noyade par le splendide Deserter’s songs et ses baroques enluminures orchestrales, sortent enfin de leur retraite monastique avec un nouveau disque en Panavision, All is dream, dont le groupe rodera cet été les chansons sur scène, et qui devrait prolonger la rêverie pendant encore trois bonnes années.
PJ Harvey
Revenue au rock comme on rentre à la bergerie sur Stories from the city, stories from the sea, son récent quatrième album, la sirène du Dorset fait cet été escale dans tous les ports d’Europe avec sous les nageoires assez d’histoires pour terminer d’envoûter tout ce qui porte caleçon.
Pulp
Absents de la scène depuis un bon moment, et des platines depuis leur mal-aimé This is hardcore de 1998, disque en forme de bilan (pas glop) sur quinze années de fantasmes de grandeur, Jarvis Cocker et son groupe ont dès le printemps commencé à préparer gentiment leur retour avec quelques apparitions gentiment décalées (un festival de littérature, un autre de techno) avant de pouvoir à nouveau mordre gentiment l’oreille de son public.
Divine Comedy
Après des débuts en fanfare, on n’attendait plus grand chose de Divine Comedy et de son leader, l’irlandais Neil Hannon, tombés dans le cabotinage. C’est dire la surprise que provoqua ce printemps la parution de Regeneration, le sixième album du groupe, disque d’une sobriété et d’une réjouissante humilité, mélange d’insolence et de classicisme. Un petit miracle qui redonnait à Neil Hannon sa médaille flétrie de meilleur artisan pop du Royaume Uni.
Etienne De Crécy
Après l’euphorie contagieuse de la bonne blague Superdiscount, dont il était le maître d’oeuvre, Etienne De Crécy est devenu fou : alors que la house-prozac aurait pu faire de lui un rentier, le français a préféré fermer boutique et, pour son premier album, ouvrir Tempovision, élevage de papillons noirs. Intimiste et moelleuse, indistincte et mélancolique, sa soul envisage le futur depuis le canapé du salon.
Programmation : Ash, Babyford DJ, Basement Jaxx, Belle and Sebastian, Bentley Rhythm Ace (DJ set), Big Star, Brave Captain, Chucho, Cielo, Clinic, Cooper, Death Club For Cuttie, The Divine Comedy, DJ Falcon, Ellos, Etienne de Crécy, Fang, Fatboy Slim, Flaming Lips, Françoiz Breut, Freestylers, Gasca, Goldfrapp, La Habitacion Roja, Ladytron, Low, LTJ Bukem DJ (+ MC Conrad), The Magnetic Fields, Los Magneticos, Mercury Rev, Mogwai, Ninos Mutantes, Orbital, Organic Audio, Piano Magic, PJ Harvey, The Posies, Pulp, Satellites, Sidonie, Sneaker Pimps, Souvenir, Speedy DJ, Sr. Chinarro, Surreal Madrid, Tahiti 80, Travis, Tricky, Wookie.
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