“Faites-moi confiance, je sais très bien où je suis“, tonne Richard Buckner sur un album qui s’appelle Impasse. Ni les mots terribles, ni les sons glaçants de ce cinquième album ne le laissent supposer, mais l’Américain a donc beaucoup d’humour. Noir. On avait connu Buckner cow-boy dépressif, tombé de canasson, buvant le même whiskey analgésique […]
« Faites-moi confiance, je sais très bien où je suis« , tonne Richard Buckner sur un album qui s’appelle Impasse. Ni les mots terribles, ni les sons glaçants de ce cinquième album ne le laissent supposer, mais l’Américain a donc beaucoup d’humour. Noir. On avait connu Buckner cow-boy dépressif, tombé de canasson, buvant le même whiskey analgésique que Gram Parsons. On le retrouve en bien meilleur état : au fond du trou, un sourire inquiétant aux lèvres et de curieuses fréquentations autour de ses chansons.
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Ce rock âpre, tendu, menaçant que Smog tente d’apprivoiser depuis des albums, Buckner le chevauche sans selle, rebondissant d’un folk opulent et spacieux à la Townes Van Zandt (Count Me in on This One!) à une new-wave étranglée et raide à la Joy Division (A Year ahead & a Light). Comme si ce songwriting indocile et cavaleur pouvait se contenter d’une impasse.
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