On prétend qu’autrefois, Kimya Dawson fut la baby-sitter (méritante) d’Adam Green. Avec ses gosses s’identifiant à des “agneaux menés à l’abattoir” et ses harpies déguisées en assistantes sociales, son premier album solo explore les plus sombres oubliettes du pays de la maltraitance. Mais, face aux horreurs d’une préadolescence sinistrée (Rocks With Holes), les superbes chansons […]
On prétend qu’autrefois, Kimya Dawson fut la baby-sitter (méritante) d’Adam Green. Avec ses gosses s’identifiant à des « agneaux menés à l’abattoir » et ses harpies déguisées en assistantes sociales, son premier album solo explore les plus sombres oubliettes du pays de la maltraitance. Mais, face aux horreurs d’une préadolescence sinistrée (Rocks With Holes), les superbes chansons d’innocence et de désespoir de Kimya Dawson ont des vertus analgésiques. Ses mélodies d’angora, son chant en socquettes blanches et sa guitare rêveuse recouvrent de gaze d’effroyables plaies à l’âme. Quand « sérénade » rime avec « limonade » (Eleventeen), des bulles d’allégresse pétillent soudain dans ces flacons de noire détresse.
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