Du 17 au 20 mai, la Station-Gare des Mines accueillera le tout nouveau festival à base de rock expérimental et d’électro chelou.
C’est au magazine le Télérama que s’est confié Etienne Blanchot (organisateur de Vilette Sonique jusqu’en janvier dernier, festival qu’il a cofondé en 2006) sur son nouveau projet en date : le festival Ideal trouble. Réalisé avec 15 000 euros de budget artistique, « soit le prix d’une bagnole d’occasion », s’amuse le principal intéressé, Ideal Trouble s’annonce aussi underground que sa programmation le laisse présager.
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A l’affiche, le duo du Massachusetts Boy Harsher et leur beats sombres infusés de voix éthérées, un b2b entre Barnt et Superpitcher (moitié des Pachanga Boys), la patronne de la techno française AZF, le hollandais pionnier du mouvement new wave dans les années 80, Das Ding ou de nouveaux espoirs comme Horse Lords, à mi-chemin entre le krautrock et le psychédélisme découvert en première partie de The Soft Moon et Succhiamo, side project de la chanteuse de J.C. Satan. La Mvrte, le boss de Born Bad Records, JB Born Bad, Sister Iodine, Topper Harley, JF Pichard, December et d’autres seront aussi de la partie.
Dans son interview pour Télérama, Etienne Blanchot appuie sur la dimension « collective et alternative » de Ideal Trouble. Ce dernier entend démontrer qu’un festival « peut défendre autre chose que les intérêts économiques bien sentis de l’industrie de la musique ». Pour le programmateur, « il existe un public curieux de musiques et de lieux underground, qui a conscience que soutenir le rock indépendant et l’électro pointue est aujourd’hui un geste quasi militant, ou, à tout le moins, une démarche qui va à l’encontre de l’uniformisation des festivals ». De l’autre côté, le collectif Mu qui s’occupe de la Station-Gare des Mines est ravi de cette initiative qui fera vivre l’endroit cinq jours durant.
Toutes les informations sont disponibles ici.
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