“Boys make songs in their bedroom, girls want to sing like Debbie Harry.” Le clavier connait quatre notes et trois sons, la guitare arpente deux cordes, la voix chante allongée, comateuse et la boîte à rythmes refuse d’avancer. Mais les idées, elles, galopent. On se croirait chez les brillants Magnetic Fields, ces Phil Spector de […]
« Boys make songs in their bedroom, girls want to sing like Debbie Harry. » Le clavier connait quatre notes et trois sons, la guitare arpente deux cordes, la voix chante allongée, comateuse et la boîte à rythmes refuse d’avancer. Mais les idées, elles, galopent. On se croirait chez les brillants Magnetic Fields, ces Phil Spector de la chanson pauvre, ces Cole Porter de la lo-fi. On est effectivement à New York, dans une pop romantique et enfantine, aux idées largement plus vastes que les moyens. C’est Julie, française exilée, qui compose, commercialise et psalmodie ces chansonnettes absurdes et songeuses, qui font passer Jonathan Richman pour un grand orchestre et Moe Tucker pour Genesis.
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