Blues bienheureux.
Une découverte de l’ami Kim, dont les nuits de vigie sur la hune du net ont permis de voir passer Hugo Berlin à l’horizon. Venue de Portland, comme beaucoup de pestes électriques américaines à petits cœurs romantiques, Hugo Berlin joue à l’oiseau noir, au corbeau éploré. Mais sa guitare, qu’elle sample et boucle comme on tricote la laine vierge pour une écharpe informe, n’est que paix et volupté, avec des traces de gris dedans. Ça ne ressemble à rien, si ce n’est à un blues bienheureux de la préhistoire, et c’est idéal pour lézarder un dimanche après-midi.
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