…et aussi à sa mère. Critique et écoute.
Où l’on apprend que l’Anglais Hugh Coltman a découvert Nat King Cole via sa maman, qui l’écoutait beaucoup quand il était petit. Et qu’il l’a perdue prématurément à l’âge de sept ans. Ce nouvel album est donc pour le musicien l’occasion d’un double hommage : le premier à sa mère, le second à Nat King Cole, dont il a voulu mettre en lumière la face cachée de l’histoire, celle d’un musicien noir ayant percé pendant la ségrégation aux Etats-Unis.
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Coltman, après avoir signé deux disques à l’enveloppe pop, après avoir exploré le blues avec son groupe The Hoax, opère donc ici un nouveau virage, jazz cette fois, pour honorer la mémoire du crooner. L’intention est belle, le résultat tantôt touchant (Are You Disenchanted, Mona Lisa), tantôt un poil lisse (Walkin’). Ce Shadows, surtout, confirme l’aisance de Coltman quand il s’agit de passer d’un genre, d’un costume, à l’autre.
concerts le 5 septembre à Paris (festival Jazz à la Villette), le 8 octobre à Roche-la-Molière, le 14 à Nancy (Nancy Jazz Pulsations), le 17 à Tourcoing (Tourcoing Jazz Festival)
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