Simple copie des Strokes ? Howler mérite
une écoute plus patiente. Critique et écoute.
Comme The Strokes, Howler est né de la réunion de cinq bidécagénaires partageant une passion commune pour le garage-punk et la surf-music d’avant le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires. Comme The Strokes, Howler a pour frontman un cageot au look de voyou de comédie musicale et à la voix d’aristo du caniveau.
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Comme The Strokes, Howler ne compose pas des chansons mais des hits aussi fonceurs (Beach Sluts), cool (Black Lagoon) et sexy (Back of Your Neck) que ceux dont sont fourrées les compilations Nuggets. Comme The Strokes, Howler s’est attiré les faveurs du révéré label Rough Trade.
Mais à la différence des Strokes, Howler n’a pas pour base d’opération New York. Howler vient de Minneapolis et, de fait, sonne dans l’ensemble plus Replacements que Ramones, plus Husker Dü que Television. Ça n’a l’air de rien, et pourtant : à 1 200 miles près, Howler n’était qu’une honnête copie.
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