Un jeune Français dit joliment beaucoup de bien de Neil Young.
Dans la confidentielle famille d’artistes folk qu’a souvent conviée feu le festival Mo’Fo et que réunit aujourd’hui l’excellent label parisien Waterhouse Records, El Boy Die, Français déjà aperçu lors de collaborations avec Herman Düne ou Calc, présente aujourd’hui How the Way Is Long…, disque qui s’ouvre sur un Don’t Kick the Horse plein comme un œuf de chœurs joyeux. Et qui annonce d’emblée la couleur.
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Avec un passeport à lecture optique, El Boy Die, qui vient de s’installer à Montréal, semble bien avoir tout appris sur le continent nord-américain. Des guitares sèches de The One I Can Love aux harmonies de La, La, La, les paysages que racontent ses comptines semblent s’étendre de la Californie des Byrds au Grand Nord canadien de Neil Young : c’est dire s’ils sentent davantage le foin que le bitume et si leur ciel est grand. Comme le chemin est long, annonce le titre de ce joli petit album : l’écourter serait péché.
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