Avis aux anciens “allemand 1re langue” : l’écoute du premier album de cet Islandais, pour qu’elle soit optimale, nécessite une excellente compréhension de l’anglais. Parce que Gisli, avec son nom de cône glacé coco, est très drôle, comme son How about That, premier single cocasse et jubilatoire, où l’on peut entendre des vérités trop souvent […]
Avis aux anciens « allemand 1re langue » : l’écoute du premier album de cet Islandais, pour qu’elle soit optimale, nécessite une excellente compréhension de l’anglais. Parce que Gisli, avec son nom de cône glacé coco, est très drôle, comme son How about That, premier single cocasse et jubilatoire, où l’on peut entendre des vérités trop souvent tues : « Beaucoup de rappeurs aimaient le rock, beaucoup d’avocats étaient des gens super cool, beaucoup de gens straight prenaient de la coke, beaucoup de gens très sûrs d’eux avaient des doutes, beaucoup de mecs hétéros faisaient des pipes pour des billets’«
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Une drôlerie assez rare dans un domaine ? la pop à guitares ? qui a souvent privilégié les mélodies aux textes. Ce qui n’est pas du tout le cas du jeune Gisli. Une personne ayant écrit un jour « Je suis comme un festival sans les scènes, je suis comme une adolescente sans T-shirt, je suis comme les Beatles sans Ringo » ne peut être qu’une personne respectable.
Gisli est né et a été élevé en Islande, dans une famille dont les membres donnaient tout pour la musique comme de doux hystériques, comme des fous fanatiques. Peut-être est-ce dû à son déménagement en Norvège, ou à son bref passage, en tant que batteur, dans un groupe de « gros punk primaire », mais la musique de Gisli n’a aujourd’hui absolument plus rien d’improbable, elle est même plutôt simple et joyeuse.
Les mauvaises langues la diront exactement pareille à celle de Weezer, les bonnes oreilles aussi jubilatoire qu’elle : de la power-pop bien faite, avec son quota de chœurs faciles et de guitares joyeuses. « J’aime bien l’idée de jouer de la musique gaie pour parler de mes échecs et raconter des histoires ratées’ Je ne me vois pas jouer une musique aussi cynique que mes textes.«
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