L’Hôtel Bocchi prétend à plusieurs étoiles au guide Michelin. On ne sort pas indemne de la visite guidée des lieux, ou l’on croise pêle-mêle deux sœurs jumelles (nées sous le signe des gémeaux), Edward aux mains d’argent, l’Homme en fer blanc, mais aussi le regard inquiétant de Norman Bates. Bref, l’hôtel Bocchi tient autant du […]
L’Hôtel Bocchi prétend à plusieurs étoiles au guide Michelin. On ne sort pas indemne de la visite guidée des lieux, ou l’on croise pêle-mêle deux sœurs jumelles (nées sous le signe des gémeaux), Edward aux mains d’argent, l’Homme en fer blanc, mais aussi le regard inquiétant de Norman Bates. Bref, l’hôtel Bocchi tient autant du château de la belle au bois dormant que du manoir de Resident Evil et c’est bien ce qui rend si exaltant d’en explorer toutes les pièces. Ribot s’impose d’emblée comme un arrangeur doué et pétri de culture cinéphilique, rejoignant ainsi le cercle très fermé des doux dingues hexagonaux Etienne Charry, Czerkinsky ou Pierre Bondu, dont la musique tient plus du score imaginaire que de l’idiosyncrasie rock. Il sera donc vain de chercher ici un fil conducteur autre que la fantaisie du maître de céans. Chaque titre possède ainsi sa propre autonomie, son lot de trouvailles sonores et mélodiques. Auberge espagnole ou hôtel de passe-passe, cet Hôtel Bocchi mérite l’étape en pension complète.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
{"type":"Banniere-Basse"}