Sur la pochette, Malik, homme seul de Call Gate (“Yes, Bill on the phone“, warf warf), pose, mouflet, sur un petit vélo gris, une glace à la main. Son petit vélo, de plus en plus gris, ne tourne toujours pas très rond, sa glace a viré à la banquise. Car ce Malik magique, que l’on […]
Sur la pochette, Malik, homme seul de Call Gate (« Yes, Bill on the phone« , warf warf), pose, mouflet, sur un petit vélo gris, une glace à la main. Son petit vélo, de plus en plus gris, ne tourne toujours pas très rond, sa glace a viré à la banquise. Car ce Malik magique, que l’on soupçonne bordelais en raison de ses accointances avec le franc-tireur local Kim, refuse d’envisager la pop en rose. Rosse et mélancolique comme chez Arab Strap, sa pop rythmée par des beat-boxes malades réussit pourtant ce miracle : griffonner des arcs-en-ciel dans la grisaille, envisager une hospitalité chaleureuse, voire une opulence insolente, dans le plus strict dénuement. Tout ça, c’est la faute de mélodies enfantines et souriantes, orchestrées avec culot, arrondissant les angles et les sens (le cajoleur Don’t Take my Way). Le vélo n’est pas celui de Bernard Hinault, mais il pourrait appartenir à Brian Eno.
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