Comment ne pas voir dans le titre de cet album un manifeste ? Hit the Bit ou mettre les nouvelles technologies au service du groove et faire craquer le ventilateur de son ordinateur quand on est blanc et qu’on vit à Munich.
Une formalité pour Paul Beller, alias Ben Mono, qui se projette dans ses rêves les plus fous, dans les laboratoires sonores d’Atlanta ou Baltimore tout en vouant un culte aux sons métalliques de Detroit.
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Fusionnant house, funk et hip-hop, son deuxième album est une aubaine pour une cascade d’invités, pour la plupart américains (Capitol A, Jemini, Yo Majesty, Shane Fontane…), qui en occupent le terrain vocal. Fuyant comme la peste les courants minimaux en vigueur dans son pays, Mono exploite le maximum de la palette de couleurs qu’autorise sa soif de groove, avec quelques rythmiques qui lorgnent plus souvent chez Spank Rock ou Diplo que vers l’electro taillée pour les clubs. Ben Mono réussit une mystérieuse importation du crunk sur ses terres bavaroises qu’il affuble lui-même de l’appellation “bit-hop ».
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