Sur la photo, un musicien porte une veste à badges très comme il faut en 2005, un autre un T-shirt de PIL bien repassé et la chanteuse tire la gueule. Fin de la chronique ? La messe ? noire, mais agitée ? est effectivement dite dès ce premier contact avec ce punk-funk roide et arty, […]
Sur la photo, un musicien porte une veste à badges très comme il faut en 2005, un autre un T-shirt de PIL bien repassé et la chanteuse tire la gueule. Fin de la chronique ? La messe ? noire, mais agitée ? est effectivement dite dès ce premier contact avec ce punk-funk roide et arty, aux emprunts désormais parfaitement musically correct ? l’Angleterre calcinée du post-punk, de Joy Division à Gang Of Four.
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Membres hyperactifs d’une vaste internationale du groove oblique ? de !!! à Pánico, de Rapture à Bloc Party ?, ces Canadiens ne brillent donc pas par leurs basses fatalement barbares, par leurs guitares obligatoirement stridentes, par leurs beats inévitablement paillards, mais par le chant vraiment dérangé de Nirmala Basnayake qui, des eighties, a retenu avec rage aux dents et règles douloureuses les voix frondeuses d’Au Pairs ou des Slits.
Comme chaque semaine, on vous parle d’une époque (79-82) que les moins de 20 ans n’ont pas connue : on prie désormais pour que quelqu’un débloque l’embrayage de la machine à remonter le temps.
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